French Divide - Ma stratégie - Mon matériel

Ma stratégie de course & Optimisation du matos pour être minimaliste

Ma stratégie ?


Comment je vais essayer d'être rapide sur 2 300km, lorsqu'on a jamais fait de telles distances ? 

Soyons clairs, ce défi, c'est sortir de sa zone de confort, par la grande porte, en la défonçant. Pour moi du moins ! Oui j'ai fait de belles aventures, oui je fais beaucoup de vélo mais cette course est encore bien plus compliquée que ce que j'ai déjà réalisé. Sur bien des points ! C'est sûrement ce que je viens d'ailleurs chercher, sinon à quoi bon ? 

Aller, j'arrête de tourner autour du pot : l'objectif, c'est de finir en moins de 10j. Ce qu'inclut un objectif de la sorte : 230 km & 3 400m D+ par jour. En VTT bien sûr. Vous l'aurez compris, c'est pas de la rigolade l'histoire.

Évidemment, à 1 semaine du départ, je n'en sais rien de comment cela va se passer pour moi mais ça ne m'empêche pas d'établir un plan que j'estimerai le meilleur pour réussir. Un peu de contexte. svp. 

Rouler doucement sans s'arrêter ira toujours plus vite que rouler vite et s'arrêter souvent. En août, les chaleurs peuvent être rudes (40°C ?) mais aussi fraîches dans le Morvan et le Massif Central (8/10°C ?). 

1/ Faire ma course :  Sur de telles distances, impossible de batailler avec les autres. Du moins, je n'en ai pas envie. Je sais qu'il y aura assez de moments difficiles sans être dans l'adversité. Naturellement, je ferai ma course à mon rythme et on verra le résultat à la fin.

2/ Partir doucement : Vu le profil, les difficultés augmentent avec les kms. Donc il va falloir se freiner au début pour être sûr d'avoir assez d'énergie en fin d'étape. Pour moi ça conditionnera beaucoup de choses. Si les 1 000 premiers km se passent bien, je pourrai envisager la ligne d'arrivée. Au contraire, si à 1 000km, je suis déjà au bout du rouleau, ça va vite être compliqué.

3/ Anticiper eau & nourriture : 10 jours où je vais mettre mon corps à rude épreuve. Inutile de vous préciser que la nutrition et l'hydratation seront deux facteurs primordiaux. La nourriture permet d'amener au corps l'énergie dont il a besoin pour appuyer sur les pédales. Le problème, quand tu pédales 15/18h par jour, c'est que tu dépenses plus d'énergie que ce que ton corps est capable d'assimiler. Louper un ravitaillement et se retrouver à court de nourriture, ce n'est juste pas possible. Pareil avec l'eau. Ainsi j'essaierai d'avoir 2L et 24h de nourriture d'avance sur moi.

4/ Tout n'est que temporaire : Les moments de doutes, de difficultés, seront quasi quotidiens, j'en suis sûr. Autant que les moments de bonheur. En ultra, tout n'est que temporaire. Ca finit toujours par passer. Prendre son mal en patience ... Facile à dire ! 

5/ S'arrêter peu : Clairement, pour être efficace, il faut rentabiliser au maximum chaque arrêt. Dans l'idéal, 1 arrêt = manger/ravitaillement et/ou dormir. Pas d'arrêts inutiles.


Et si tout va bien ? Dans ce cas, c'est que je suis dans une bonne gestion. R.A.S, simplement continuer. Facile. Mais est-ce possible ? Réponse dans les prochains jours ....

Et si tout va mal ? Ne croyez pas qu'en écrivant ces lignes, je pars défaitiste. Simplement, c'est une hypothèse à laquelle il faut penser, surtout sur 10j. Déjà, qu'est-ce que "tout va mal ?" Pour moi, ça veut dire : problème(s) mécanique(s) et/ou physique. Pour le premier, c'est fondamentalement, pas grave, la mécanique ça se répare. Il faudra potentiellement être débrouillard ou trouver un magasin. En ce qui concerne le physique, c'est plus compliqué. Les problèmes peuvent être multiples et surtout cumulables, la loose quoi ! En ce qui me concerne, j'ai quelques appréhensions sur : 

Le chaud : Une punition pour moi ! Dès que le thermomètre dépasse 30°C, je souffre. Malgré plusieurs sorties dans le chaud pour tenter une acclimatation, j'en ai déduit qu'il était pour moi difficile de m'habituer à la chaleur. S'il fait 40°C, ça va être chaud, à tous les points de vue.

Le mal de "cul" : tant qu'il n'y a que un "mal de fesses", c'est gérable. Par contre, s'il y a des plaies, c'est vite insupportable. Je touche du bois, cela ne m'est jamais arrivé pour le moment, mais sur 10j, c'est une hypothèse. C'est pour ça, que je pars avec de la crème anti frottements dans mes bagages.

Une chute : en poussant les limites, la chute peut être vite arrivée. Evidemment, je ferai tout pour que ça ne se produise pas. Cependant, une grosse "boite" et c'est retour maison. 

Bref je pense que vous avez à présent le topo. 


Le matériel :

Textiles = Sacoche de selle 17L (340g): 

  • Cuissard X2 : 178g + 
  • T-Shirt X1
  • Micro doudoune X1
  • Veste de pluie X1
  • Veste coupe vent cycliste
  • Harnais fluo pour la nuit

Dodo / Hygiène (712g) : 

  • Matelas gonflable : 395g
  • Sac de couchage "survie" : 246g
  • Serviette : 64g
  • Brosse à dent : 7g

Mécanique (1.150 kg) = Sacoche sous cadre 1.8L :

  • Multi tools
  • Rizlans
  • Scotch
  • Maillons rapide X2
  • Rayon 
  • Chambre à air
  • Kit réparation (rustines / démonte pneus / cartouche)
  • Kit réparation tubeless
  • Lubrifiant
  • Brosse à dent + dégraissant
  • Morceau de pneu
  • Plaquettes de frein X1

Autres 1.46 kg (Sacoche top tube 1.8L (200g) + Sacoche cadre 6L (250g)) :

  • GPS : 95g
  • Frontale : 95g
  • Phare avant X2 :130g + 140g
  • Lampe arrière ; 34g
  • Power Bank : 494g
  • Chargeur secteur
  • Crème solaire : 
  • Crème anti frottement : 163g
  • Electrolytes : 138g
  • Bidons (capacité total : 2.1L) : 3x80g
  • Fourchette : 16g
  • Médocs

Voilà, nous arrivons à la fin ... Il n'y a plus qu'à ! Plus qu'à se faire confiance et faire ce que je sais faire. Vous avez des questions ? N'hésitez pas à me les transmettre sur mes différents réseaux, j'y répondrai avec grand plaisir.

Si vous souhaitez me suivre, en direct, direction instagram, j'y publierai pendant ma course pour vous tenir informer de mon chantier.

A bientôt pour le débrief ?

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